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3.67/5

Pale Flower

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.88/5

vos avis

12 critiques: 4.06/5

visiteurnote
zybine 4
Titeuf@ 3.5
Sifu Tetsuo 4
Pikul 4.25
Omerieux 4
Mounir 4.25
Miyuki 4
Izzy 3.75
hkyume 4
Epikt 3.75
Cuneyt Arkin 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Yakusa & nouvelle vague

Un yakuza fraîchement sorti de prison réintègre la vie civile. déconcerté par la politique de son gang, qui s'est rallié à son ennemi héréditaire, il est aussi happé par le monde du jeu qu'une jeune bourgeoise en mal d'aventures lui fait découvrir. Une grande réussite que cette Fleur pâle. Si le scénario ne brille pas par son originalité, la mise en scène brille en revanche de mille feux : quelle classe, quelle maîtrise dans l'utilisation de la grammaire cinématographique... Le film, par son ambiance et son sujet, peut rappeler l'excellente Baie des anges de Jacques Demy : c'est la nouvelle Vague à son meilleur

06 mars 2008
par zybine


Seul contre tous

Très bon polar admirablement mis en scène par Masahiro Shinoda de part son côté nouvelle vague. Sans oublier la photo du film absolument sublime.

16 mai 2008
par Sifu Tetsuo


Adieu les fleurs! Adieu la vie!

La désillusion est imparable, la tristesse est la fin de toute chose, et si les fleurs naissent pour faner, alors rien n'a de sens. Le constat que pose Shinoda n'est pas réjouissant, loin de là! Mais il faut tout de suite dire que seule la beauté du film égale sa noirceur. Le noir et blanc d'abord, traité avec une vraie maestria classique, une ampleur, une densité des contrastes qui fait plaisir au fan de film non-colorisé que je suis. Un scope classieux, des cadrages à la fois rigoureux, transparents et complexes à la fois. Le montage, qui se permet plusieurs changements de ton au long du film: entre le début monté cut façon reportage, le rève surréaliste et la fausse fluidité du reste du film, il est une personne intégrante du film. Par son décalage (parfois infinitésimal, à tel point que l'audace ne transparait que très rarement explicitement à l'écran) il plonge le film dans une atmosphère étouffante où tout devient signifiant (l'importance des parties de cartes, les visages, les longs plans d'extérieur,...) et où tout concourre à renforcer cette étrangeté qui mène ses personnages à la conclusion que le monde exsude la vanité, jusqu'à la mort. La musique: score formidable de Takemitsu, qui concoure à l'angoisse et à la distanciation perpétuelle. Le final sur le lamento de Didon (de Purcell pour ceux que ca intéresse) sur une séquence muette au montage alterné entre Muraki assassinant un homme et Saeko qui sembler s'éloigner au fur et à mesure. Un adieu à la vie déchirant qui prend la forme de la violence la plus extrème... encore une fois Shinoda nous coupe de cette réalité de la destruction en portant le drame ailleurs, dans la distance même, l'incohérence entre la musique et l'image, le drame et l'indifférence. Kawaita hana est un très beau film. Film existentiel, sans doute. Drame de l'aliénation, de l'étarngeté, aussi, car, comme le spectateur, Muraki tente désepérément de saisir le sens de ce qui se passe, le sens du film et de sa vie. Mais shinoda, par un jeu de décalage successif nous laisse résoluement sur le carreau: quel est le sens? qu'était dans le fond Saeko? quelle importance? la vie ne fait jamais que nous fuir, ne fait jamais que faner quand on voudrait la saisir dans sa plénitude. Laissons donc aux ahuris le soin de comprendre, nous nous serons triste parce que la musique est triste, pour le reste, autant dire adieu dès maintenant au plancher des vaches.

10 décembre 2006
par Cuneyt Arkin


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